Torino, 24/4/2020
Al Ministro degli Esteri
Luigi di Maio
Signor Ministro,
Mi permetto di inviarLe con urgenza questa mia opera (all.1), la quale tratta di un tema attualmente in discussione per il 28 aprile dinanzi alla Commissione Industria, Ricerca ed Energia del Parlamento Europeo (la nuova regolamentazione dell’Istituto Europeo d’innovazione e Tecnologia di Budapest) , relativamente al quale mi permetto di trovare poco appropriato il calendario dell’iter approvativo quale emerge dal sito del Parlamento (cfr. l’ordine del giorno https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_IT.html). Le ragioni della mia critica sono esposte nel libro allegato sub 1.
In sintesi, trovo prematuro approvare l’agenda e le modifiche al regolamento specifico dell’EIT (su cui le Istituzioni avevano già tanti dubbi) nel bel mezzo della crisi del Coronavirus (e senza sapere come questa andrà a finire), e, per giunta, stralciando una parte del budget pluriennale 2021-2027, che, secondo la Presidentessa von der Leyen, dovrebbe essere tutto dedicato al cosiddetto “Piano Marshall”.
Ciò detto, non credo spetti, in linea di principio, al Governo intromettersi nell’ iter di lavori così avanzati del Parlamento Europeo, sicché mi sono già rivolto al Presidente Sassoli e al Commissario Gentiloni, tuttavia penso che la situazione attuale sia così straordinaria, che qualunque cittadino abbia il diritto e il dovere di sostenere la tesi contenuta nel libro, secondo cui si dovrebbe porre finalmente fine alla dispersione delle attività dedicate alla tecnologia in Europa, mettendo insieme l’ ESA, l’EIT e l’AED, per creare un DARPA, un MITI, un Commissariat au Plan o un’ IRI europea, capace di riunire le scarse forze esistenti nel nostro Continente quanto a intelligenza strategica, finanza, tecnologie innovative, capacità di management e di ricerca, per condurre finalmente una concorrenza efficace alle grandi potenze (ammesso che la si voglia fare). Tra l’altro, proprio uno studio diffuso recentemente dallo stesso Parlamento Europeo (allegato 2), rivela che fin dal 2013 la Cina ha superato l’Europa quanto a investimenti in Ricerca e Sviluppo. Come pensiamo di superare questo gap sempre crescente? Quindi, a rigore, domani l’EIT potrebbe non esserci neppure più, essendo sostituito da qualcosa di più solido e di più efficace.
Vorrei anche sfatare un mito, quello secondo cui l’Italia non avrebbe nulla da guadagnare dal potenziamento delle alte tecnologie, perché non avrebbe aziende qualificate, come l’Airbus o la SAP. Vorrei ricordare, a questo proposito, che l’Italia, oltre ad avere, come noto, una tradizione eccezionale (anche se purtroppo stroncata sul nascere) nel settore informatico, dispone attualmente di due centri fondamentali dell’industria spaziale europea, l’Avio di Colleferro, che fabbrica il lanciatore Vega e il booster dell’Ariane, e l’Alenia Thales di Torino, che fabbrica lo Space Rider, il Veicolo di Rientro Spaziale lanciato con il Vega.
Credo comunque che il Governo italiano sia perfettamente intitolato, nell’ambito delle discussioni in corso sulle misure per uscire dalla crisi, a chiedere una totale rivisitazione di tutti gli aspetti del bilancio europeo, per approntare, nell’ambito del bilancio pluriennale 2021-2027, una revisione totale delle politiche economiche europee, mirante a rovesciare l’attuale situazione di decadenza del nostro Continente, e dell’Italia in particolare. Un rovesciamento che non sarà certamente conseguito con mezze misure volte esclusivamente a ripristinare lo status quo.
L’Associazione Culturale Diàlexis e il sottoscritto sono comunque a completa disposizione Sua e del Governo per approfondire questi temi.
RingraziandoLa per l’attenzione,
Voglia gradire la nostra più alta considerazione
Per l’ Associazione Culturale Diàlexis,
Il Presidente,
Riccardo Lala
Asssociazione Culturale Diálexis Via Bernardino Galliari 32, 10125 Torino TO (Italy) ++39 011.6690004 +39 335. 7761536 www.alpinasrl.com |
Turin, 25/4/2020
Au Président de la République Française,
Emmanuel Macron
Une proposition pour la Conférence pour l’avenir de l’Europe : une Agence Européenne pour les Technologies.
Monsieur le Président,
nous sommes en train de vous envoyer par courrier exprès l’ouvrage « European Technology Agency , a Sovereign Digital Ecosystem » que Associazione Culturale Diàlexis vient de publier. Comme, à cause du lockdown, le livre existe seulement en format numérique, et en Italie c’est une fête nationale, si quelque votre collaborateur nous indique un numéro d’e.mail, nos vous enverrons immédiatement une copie numérique.
Cet ouvrage a l’ambition d’aborder, dans un moment si difficile pour l’Europe, la question de la lutte pour la souveraineté technologique. Un objectif que vous avez porté justement à l’attention de toutes les instances, nationales et internationales, mais qui risque à tout moment d’être caché par des thèmes qui s’imposent de temps en temps à l’opinion publique: le terrorisme, les immigrés, la crise économique, les populismes, les guerres commerciales, le Coronavirus.
A’ l’heure actuelle, le risque majeur est que, une fois résolue la question du sauvetage des économies européennes des conséquences du lockdown, le nouveau budget pluriannuel soit dédié au consolidement de ce qui déjà existe, tandis que, si nous voulons résoudre la question de la souveraineté, il faut nous donner, avant qu’une véritable guerre parmi les grandes puissances et les géants du web débute sur notre territoire, ce qui encore n’existe pas: une culture stratégique européenne, un web européen, un cloud européen, une intelligence européenne. La crise du Coronavirus devrait constituer un levier qui nous permette di dépasser les dogmes du XXe siècle qui ont paralysé la refonte numérique de l’Europe.
Ce risque est confirmé par le fait que, tandis que les sommets de l’Union et des Etats membres sont occupés è discuter du SURE, du MES, du Recovery Plan, des Eurobonds et des Coronabonds, le Parlement Européen continue à travailler tranquillement de la réorganisation et du refinancement (pur les prochains sept ans) de l’ EIT, un institut minuscule qui devrait s’occuper de technologie en Europe, mais qui, jusqu’à présent, n’a abouti a rien (voir l’Ordre du Jour de la séance du Comité Industrie, Recherche et Energie du Parlement Européen du 28 Avril, https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_FR.html).
Le problème est que, au cours du prochain septennat du budget Européen 2021-2027, on devrait, au contraire, créer tout ce qui n’existe pas, avec les mèmes critères d’urgence avec lesquels on avait abordé la question de la préparation industrielle militaire lors des deux guerres mondiales et on est en train de récupérer une mobilisation sanitaire lors de la crise du Coronavirus. Afin que cela soit possible, il faut que d’abord il y ait un seul cerveau qui photographie l’état de l’art, qui prévoit les évolutions, qui invente des solutions, qui attribue des tâches, qui assure le suivi, comme c’était en France le cas du Commissariat Général du Plan aux temps de Jean Monnet, le MITI au Japon après la guerre, le DARPA en Amérique et aujourd’hui le Comité pour l’ Union du Civil et du Militaire en Chine..
A’ l’heure actuelle, ce cerveau européen n’existe pas, et l’EIT c’est seulement une parodie de ce qu’une véritable Agence Européenne des Technologies devrait être. Les initiatives partent (si elles partent) des grandes entreprises (s’il y en a), des associations professionnelles, des Ministères, de la Commission, de l’ESA, d’Arianespace, mais sans aucune coordination, ni parmi les secteurs, ni parmi les pays. Surtout, personne ne songe à contraster les privilèges des GAFAs. Au contraire, on les utilise souvent comme des « conseillers du prince ».
L’idée que notre livre propose, et qui devrait représenter le centre de la discussion, soit pour le budget 2021-2027, soit de la Conférence sur l’Avenir de l’ Europe, est celle de créer un tel cerveau, l’Agence Européenne de la Technologie, avec le rôle qui l’ESA a dans le secteur de l’espace, mais élargie à toutes nouvelles technologies : étudier, débattre, proposer, organiser, contrôler, gérer tout ce qui bouge (et surtout ce qui ne bouge pas) en Europe dans le secteur des nouvelles technologiques : réflexion culturelle et futurologique ; recherche de base et appliquée ; formation et compétences ; dual use ; géopolitique et diplomatie ; cryptomonnaies et finance numérique ; web economy et big data ; cyber threat intelligence et cyberguerre ; 4.0, 5.0, 5 G, 6G ; ordinateurs quantiques et fusées hypersoniques ;avions de 6e génération ; véhicules et armements autonomes, étique et droit des technologies). Aujourd’hui, il n’existe en Europe aucune personne, ni aucune institution, qui soient familières avec l’ensemble de ces disciplines.
Au contraire, Made in China 2025 a défini même quelles seront les entreprises chinoises dominantes sur les différents marchés mondiaux dans les prochaines cinq ans ; M. Trump proclame que l’Amérique doit rester (ou redevenir) la première en tout e M. Kurzweil, le Directeur Technique de Google, a même écrit bien de livres pour expliquer comment et par quelles étapes il va atteindre, dans quelques décennies, le dépassement de l’homme par la machine et ensuite l’indépendance du logiciel des ordinateurs (la « Singularité »).Il est évident que, pour l’agence que nous proposons, le travail ne manquerait pas pour tous les prochains ans.
J’espère que le livre que nous vous proposons puisse constituer une contribution valable pour les discussions au sommet qui ne devraient pas cesser dans les prochains mois sur les thèmes abordés ci-dessus, et tout d’abord à propos des démarches en cours pour la refonde de l’EIT. Nous sommes en train d’élaborer un autre livre, parallèle, sur la nécessité que l’Europe, en abordant sa renaissance numérique, développe un Humanisme Numérique, qui soit l’actualisation de sa civilisation millénaire . Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des évolutions de ce nouvel effort.
En vous remerciant d’abord pour votre attention,
Veuillez agréer, M. le Président, l’expression de ma plus haute considération,
Pour Associazione Culturale Diàlexis,
Le Président
Riccardo Lala
Asssociazione Culturale Diálexis Via Bernardino Galliari 32, 10125 Torino TO (Italy) ++39 011.6690004 |
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Turin, 24/4/2020
Betr.: “Neuer Marshallplan und Technologie” : Sitzung 28 April des EP um EIT
Herr Minister,
Wir wünschen Sie hierbei über die Sitzung , diejenige schon für April 28 bei dem Ausschuß “Industrie, Forschung und Energie” des Europäischen Parlaments,um das Europäische Innovations- und Technologieinstitut und die damit verbundene Strategische Innovationsagenda 2021–2027: Förderung des Innovationstalents und der Innovationskapazität programmiert ist aumerksam machen (sehen Sie die Tagesordnung des Ausschusses https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/ITRE-OJ-2020-04-28-1_DE.html ).
Wir betrachten das betreffende Vorhaben als unlogisch und gefährlich. In der Tat, ist, nach der Koronavirus-Krise, alles verändert, in Europa und überall in der Welt; infolgedessen, müssen alle vorherige Politiken durchgedacht werden.
In der gleichzeitig mit der Koronawirus Pandemie erschienenen Nationalen Industriestrategie 2030,Strategische Leitlinien für eine deutsche und europäische Industriepolitik, schrieben Sie, unter anderem:
“………Weltweit erfolgreiche Internetunternehmen der Plattformökonomie entstehen derzeit noch fast ausschließlich in den USA und in China. Nicht hingegen in Deutschland und den meisten Ländern der EU. Eine Änderung dieses Zustands ist bislang nicht in Sicht. Hier besteht Handlungsbedarf.…..Jedenfalls durch die vorgehende US-Administration wurde diese Entwicklung umfassend begleitet und unterstützt..………..Ein industriepolitisch besonders erfolgreiches Land ist die Volksrepublik China, die 2015 die Agenda „Made in China 2025“ beschlossen hat. Durch aktive Industriepolitik sollen dort Schlüsseltechnologien in zehn Sektoren gestärkt werden. Dazu gehören u. a. die Informationstechnik, High-End-Robotics, Luft-und Raumfahrt, Maritime Industrie, Elektromobilität, Transport und Eisenbahn, Biopharmazeutika, Medizintechnik. 2017 kündigte China an, im Bereich der Künstlichen Intelligenz bis 2030 zum weltweiten Spitzenreiter werden zu wollen. Der chinesische Staatskonzern CMG beschloss im Juli 2018, einen 15 Milliarden US-Dollar umfassenden Technologiefonds zu gründen (China New Era Technology Fund). …….”
Im Licht Ihrer oben erwähnten Betrachtugen, fragen wir uns, welches Sinn eine neue Regelung für Technologie in Europa (wie diejenige des EITs) machen kann, die noch vor der Entstehung der Koronavirus-Krise ausgedacht wurde, und die in diesem Augenbick diskutiert wird, wenn man noch nicht weißt, wie Dinge am Ende gehen werden, und welche Strategie Europa für die nächsten 7 Jahre wählen wird.
Zweitens, sollte sich die Konferenz für die Zukunft Europas nach dem technologischen Übergang, und nicht nach dem Status Quo, richten. Wie Sie feststellt haben, waren die bisherigen technologischen Tätigkeiten in Europa offenbar schon vor der Krise nicht zufriedenstellend. Die Rückständigkeit Europas gegenüber Amerika und China (Web Economy, Big Data, Kryptowährungen) is ständig gewachsen, und wächst noch jetzt. Wie das europäische Parlament selbst festgestellt hat, hat China Europa seit 2013, für was die Investitionen in R&D anbelangt, überwunden (sieh Anhang1). Was will Europa dagegen tun?
Sogar wenn die Politik dazu nicht zustimmen wollte, wird die wirtschaftliche Lage Europas am Ende der Krise so viel geändert sein, daß die vorigen Prioritäten automatisch umgewältzt werden, wo die Fähigkeit neue, bedeutsame, Ertragsquellen für Bürger (nicht nur rechnungstechnischer Art) zu erschliessen, eine vorrangige Rolle spielen wird. Die neuen Technologien haben genau diesen Charakter:
-erstens, weil sie heute in Europa nicht bestehen;
-zweitens, weil heute die OTTs aus Europa so viele Ressourcen auspumpen, dass die Nationalen Steuerkapazitäten seit vielen Jahren schwer gemindert wurden.
Die bisherigen Praxen der europäischen Wirtschaft, wobei die neuen Entwicklungen in den Gebieten der Verteidigung, des Raum- und Luftfahrts, des Digitalen, der Biologie, der Transporten, der Umwelt, der Kommunikation, der Organisation, zu zersplittert waren, um eine kritische Masse gegenüber unsere Wettbewerber darzustellen, müssen durchaus übergedacht und überwunden werden. Ein einziges europäisches Programm muß die Zentralbank, die Europäische Investitionsbank, die Kommission, den Rat, die Staaten, die Laender, die Unternehmen und die Städte einbinden, um uns zu erlauben, gleichzeitig DARPA und “China 2050” zu widerstehen. Mit all diesem in Sicht, haben wir jetzt das Buch “The European Technology Agency, with a proposal of Associazione Culturale Diàlexis for the Conference on the Future of Europe” (Anhang 2) herausgegeben, das wir hoffen, den europäischen Gesetzgebern von Hilfe sein kann, wenigstens mit dem analytischen Vorschlag, der als Beilage des Buches erscheint. Wir senden das Buch auch den dazu zuständigen Kommissaren und Euroabgeordneten, in der Hoffnung, daß jemand zeitgemäß handelt.
Wir hoffen auch, daß diese Tätigkeit den Anfang einer kulturellen Bewegug darstellen können, diejenige die heutige Haltung der europäischen Eliten verändern wird. Sie sollen nicht mehr die “planlosen Eliten” bleiben, die schon vor 30 Jahren Glotz, Hirsch und Süßmuth stigmatisiert hatten.
Wir bleiben jedenfalls zu Ihrer Verfügung, diese Themen zu vertiefen, mit dem Zweck einer erfolgreichen Lösung der vielen und dringlichen Fragen, die heute vor Europa stehen.
Ich danke Ihnen im vorab für Ihre Aufmerksamkeit, und verbleibe,
Für Associazione Culturale Diàlexis,
Der Vorsitzende
Riccardo Lala
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