RESTARTING EU ECONOMY via KNOWLEDGE-INTENSIVE INDUSTRIES

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La navicella spaziale europea IVX, che sarà

lanciata dal lanciatore italiano Vega

Secondo le procedure europee, il Presidente designato della Commissione deve sottostare al giudizio del Parlamento Europeo.

Tenendo cobnt del ruolo centrale dell’ informatica nella nostra società, il Presidente Designato Juncker ha inserito le sue priorità in un sito, sul quale ha sollecitato le osservazioni dei cittadini.

L’associazione Culturale Diàlexis, nata proprio per costituire un ponte fra  la società civile e le Istituzioni, non ha perduto l’occasione, formulando le sue osservazioni in Inglese neòll’ e.book Restarting EU Economy via Knowledge-Intensive Induastries, che ha inviato, come proprio contributo, a Jean-Claude Juncker e ad altri esponenti delle Istituzioni, come proprio contributo al dibattito.

Ecco la lettera:

 

 

Turin, 24/9/2014

 

À  l’attention de M. Jean-Claude Juncker

 

Objet : Contribution de l’Associazione Culturale Diàlexis à propos des priorités de votre Commission

 

Monsieur le Président,

 

Faisant suite à la précédente communication du mois de Juillet, nous vous transmettons par E.mail, à travers votre Secrétariat, le PDF du document « Restarting EU Economy via Knowledge-Intensive Industries », qui est distribué en meme temps au Président du Conseil Européen, à celui du Parlement Européen, à la Haute Représentante pour la Politique Etrangère et de Défense, au Commissaire Öttinger et au Président de la Banque Européenne d’ Investissement, et sera publié, par la Maison d’Editions Alpina, sous la forme d’un livre numérique avec le distributeur UltimaBooks (http://www.ultimabooks.it/search/result/?q=restarting).

 

Comme anticipé, notre Association, ayant pour mission de diffuser la connaissance de l’Europe dans les Alpes Occidentales et des Alpes Occidentales en Europe (voir site http://www.alpinasrl.com), a considéré approprié de participer par ce biais à la consultation lancée par votre site, mais élargissant le   champ d’observation, des Industries digitales, que vous avez considéré dans vos priorités, à l’ensemble  des industries à haut contenu de connaissance. En effet, comme vous indiquez dans vos priorités, l’augmentation du nombre d’emplois que vous envisagez pour les prochains 5 ans dans le secteur du numérique serait d’environs  2 millions d’emplois. Malheureusement,  les chômeurs en Europe sont environs 20 millions, et les personnes hors du marché du travail sont plus que la  moitié de la population européenne totale. C’est évident que, pour éviter une catastrophe, non seulement économique, mais même de civilisation, il faut une intervention très urgente de plus large envergure, couvrant, d’un côté, toute une gamme de secteurs économiques jusqu’ici négligés, et, d’autre côté, non la simple « Création de postes de travail », mais, au contraire, la construction ex nihilo d’entières filières qui, à l’heure actuelle, fleurissent aux Etats Unis, mais surtout en Chine, mais, inexplicablement,   n’existent guère en Europe, telles que le Web Européen, les engins de recherche, l’e.commerce, l’intelligence numérique, l’e.publishing, les chasseurs de 6eme génération, les fusées hypersoniques, etc…

 

Vous souhaitez que la prochaine multinationale du numérique soit européenne. Mais, en même temps que vos priorités restaient encore une pure matière de débat théorique, la Chinoise Alibaba est monté, dans ces jours, à la première place, et nous ne voyons aucun candidat européen pour suivre le même parcours, à moins que la UE ne les crée ores et maintenant, comme nous le suggérons.

 

Comme il est bien connu et comme il est écrit dans le livre,  en Amérique, Internet a été étudié, projeté, développé, testé et diffusé pendant 40 ans par des diverses organismes militaires, avant d’être donné gratuitement à des sociétés comme Google, Amazon et Facebook, qui jouissent d’un régime fiscal de faveur et transfèrent leurs profits dans des pays à baisse fiscalité. Nous espérons que le TTIP ne va pas empêcher les « Newcomers » européens de profiter eux aussi de 70 ans de facilitations, pour pouvoir parvenir au niveau de leurs concurrents américains. Dans ce cas, cette Commission et ce Parlment se rendraient reponsables du déclassement définitif de notre Continent.

 

L’approche que nous prônons est très divergente de celles qui sont en discussion au présent. Compte tenu de l’envergure exceptionnelle des défis auxquels nous sommes confrontés, et du point de départ très négatif duquel nous partons, nous ne nous bornons pas à prendre en considération des mesures essentiellement financières entre les Institutions et les Etats membres, mais visons à impliquer tous les sujets économiques, des Institutions aux groupes financiers, des Etats Membres aux Forces Armées, des entreprises aux associations, des partenaires internationaux aux particuliers (sur le modèle d’Arianespace). En élargissant la plateforme des investisseurs, on pourrait réaliser une gamme beaucoup plus large de projets, ou le rôle de l’Union Européenne ne serait pas celui du banquier, mais ceux du garant, du promoteur, du coordinateur, de l’actionnaire de référence.

 

Les succès de Lenovo, de Baidu, d’Alibaba, de Chengdu, démontrent qu’une grande réalité subcontinentale, telle que la Chine, mais  aussi comme l’ Europe, aurait tous les moyens pour établir, sur une base de marché, mais avec une bonne programmation et orientation, des « champions nationaux » capables de dominer les  marchés internationaux.

 

L’Europe avait créé, par exemple, Arianespace, Galileo et Airbus. Ce dernier a été si rentable que ses actionnaires (y compris deux Etats Membres) y ont réalisé des gains importants. Pourquoi on ne crée pas, comme on avait envisagé encore récemment, un « EADS n.2, n.3… » ?

 

Monsieur le Président, c’est rare qu’un groupe de citoyens, sans aucun soutien de la part des Institutions, réalise une étude ainsi globale sur un thème si brûlant, et arrive à le soumettre aux Institutions dans les très courts délais du débat politique.

 

Notre esprit d’initiative et de sacrifice mérite qu’on donne une suite à notre action, d’abord, en nous recevant pour pouvoir vous exposer nos positions, pour  fournir des idées et des  points de vue, mais, surtout, en tenant compte, du moins partiellement, de nos observations. D’autre part, le document dont il s’agit ne représente que « la pointe de l’iceberg » de nos réflexions. Par conséquent, nous serions heureux de pouvoir continuer, au cours de la législature,  à fournir des suggestions aux Institutions. Nos expériences dans l’étude de l’intégration européenne, dans le management publique et privé, national et européen, dans les grands projets industriels internationaux, nous permettraient même de donner suite dans la pratique à certaines de nos idées.

 

Pour commencer, nous avons deux suggestions pratiques à faire immédiatement :

 

(a) reduire au niveau européen le barème sur les e.books, comme proposé par le Ministre italien Franceschini à la réunion des Ministres de la Culture de Turin, pour l’égaliser à celui des livres traditionnels. Seulement de cette manière les e.books, que, chez nous, représentent 3% du marché, pourraient atteindre plus que 50% comme aux Etats Unis ;

 

(b)introduire une nouvelle politique antitrust, moyennant laquelle des pratiques conjointes d’entreprises multinationales qui s’efforcent de, et réussissent à : (i) manipuler l’opinion publique et les Autorités ; (ii) monopoliser les médias et les commandes publiques ; (iii) violer les politiques de « privacy » et de sécurité ; (iv) boycottent les concurents , soient automatiquement frappées, comme suggéré par le Ministre allemand  Haas,  par un « Order to Divest », de manière à créer plusieurs entreprises concurrentes, localisées dans toutes les parties du monde.

 

Enfin, il est évident que la réalisation, par les Institution, d’un programme d’une si grande envergure est exposée à des difficultés politiques de tous genres (et c’est pour cela qu’il n’a encore jamais été entamé). La nouveauté de notre approche serait une mobilisation citoyenne, qui seule pourrait contrecarrer ces obstacles. Nous sommes sûrs que, devant la presque certitude de la rétrocession de l’ Europe au rang d’un pays sous-développé, notre société civile sera prête à entamer une lutte acharnée pour son avenir.

 

Pour cette raisons, tandis que nous souhaitons, à  vous et à la nouvelle Commission, les meilleurs succès, nous insistons sur notre requête d’être reçus, avant ou après le vote du Parlement, pour discuter de ce qui précède.

 

Pour l’Associazione Culturale Diàlexis,

 

Le Président,

Riccardo Lala

DA EUROSCETTICI A EUROENTUSIASTI?

Ciò che risulta più che mai inspiegabile è che movimenti come Fratelli d’Italia, la Lega Nord o il Front National, i quali, in fondo, hanno radici assolutamente europeistiche, siano  divenuti, per  antonomasia, il simbolo dell’ antieuropeismo.

Certo, essi insistono sul fatto che essi non negano la loro appartenebnza all’ Europa, ma precisano che si tratta dell’ “Europa dei Popoli”, non già dell’ “Europa dei Poteri Forti” che domimna attualmente.Tutto ciò ha un senso, ma ci sembra poco convincente in quanto superficiale, non diversamente da quando la sinistra o il centro-sinistra affermano che va bene l’Europa, ma non questa, bensì un’altra. Ma quuale altra? Abbiamo l’impressione che nessuno voglia dirlo perchè, se lo dicessero, dovrebbero scontrarsi con qualcuno di molto potente..

Nessuno nega che le radici della costruzione europea affondino nella storia del Sacro Romano Impero, e, quindi, nella sua idea dei Paesi/Laender, che fanno parte, in modo di federale, dfell’ “Impero”.Di qui, la legittimazione europeista di federalisti e nazionalisti.

L’idea di Cattaneo era, in fondo, quella della federalizzazione dell’ Impero Austriaco- quella che fu poi realizzata con il Compromesso del 1866-.. Di conseguenza, c’è una certa continuità fra la Lega nord e le idee mitteleuropee di federazione, come la Mitteleuropa di Neumann e la Paneuropa di Coudenhove Kalergi. D’altro canto, anche il nazionalismo italiano, a cui si riallaccia Fratelli d’Italia, ha  un legame storico strettissimo con il progetto federale europeo, che si riscontra nella mazziniana “Giovine Europa”-  un pendant e un’estensione della “Giovine Italia”-.

Infine, nessuno può dimenticare che il movimento “pétainiste” traeva le sue origini storico-culturali dal  pacifismo franco-tedesco (come per esempio quello di un Jean Giono), e dal “nazionalismo europeo” di Benda e di Drieu La Rochelle. Quindi, cosa c’è di strano se Marine Le Pen afferma di essere per l’ Europa dei Popoli?

In concreto, tutti quanti assolutamente legittimati a condannare l’ Unione in nome dell’ Europa. Tuttavia, il risultato pratico, almeno dal punto di vista ideologico, è sconcertante. Europa sì, purché con meno poteri, purché subordinata agli Stati nazionali. Ma questa è la negazione degli obiettivi iniziali di tutti questi movimenti, ed è proprio ciò che vogliono i tanto aborriti “Poteri Forti”.

Per Cattaneo, la Federazione Italiana avrebbe dovuto essere parte di quella austro-imperiale, e, quindi, porsi sotto un’egida germanica. Per Mazzini, le rivoluzioni  nazionali in Europa avrebbero dovuto portare a una federazione di popoli europei sotto la guida dell’ Italia, che si sarebbe dovuta associare agli Stati Uniti. Quanto al “Nazionalismo  Europeo”, per quanto, anch’esso, variegato, avrebbe certo dovuto porsi sotto l’egida della Germania, e portare a una grande cerntralizzazione del Continente. Le pulsioni localistiche, liberistiche e  anti-autoritarie dei movimenti “euroscettici” sono, non solo innaturali, ma anche irrealistiche. In altre parole, l’ Europa neo-gaullista  di Le Pen, quella social-nazionale di Fratelli d’Italia, e quella delle Piccole Patrie della Lega non potrebbero  in alcun modo  realizzarsi in  concreto se non in un’ Europa forte,    che si proponga come baluardo unitario contro la globalizzazione.

Vi è, per così dire, un consenso unanime circa il fatto che l’insieme dei movimenti euroscettici, ma già solamente di quelli “di destra” non riusciranno mai a coalizzarsi, in quanto, da un lato, essi sono, per definizione, piccolo-nazionalisti, e, dall’ altra, derivano da tradizioni politiche troppo diverse. E ciò è, a nostro avviso, un peccato, in  quanto essi tutti  costituiscono una delle possibili risorse per il rilancio dell’ Europa, in quanto incanalano forze nuove ed energiche.

Riteniamo un compito affascinante, a cui vorremmo dedicare al più presto le nostre energie, tentare di costruire un discorso politico-culturale comune a questi movimenti, che permetta loro di entrare da protagonisti nel dibattito sul futuro dell’ Europa.

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